Écrire pour quoi ?
Au moment de la rédaction de cet article j’expérimente un programme d’écriture quotidienne que 6 belles âmes - peut-être 7 - commencent dès cette semaine et pour tout le mois d'août.
Je me sens tellement heureuse lorsque je partage ma passion pour l'écriture et que je m'amuse avec d'autres écrivains, auteurs, autrices, romanciers, amateurs, amatrices.
Voici les bienfaits de l’écriture que j’aimerais aujourd’hui te raconter dans une sorte de saga de l’été comme ce qu’il en a été pour moi.
L’enfance et l’adolescence
S’il y a des périodes pas faciles, même dans des environnements stables et aimants, ce sont bien l’enfance et l’adolescence. En ce qui me concerne, j’ai le souvenir d’écrire à une amie imaginaire bien avant le collège. J’expérimentais donc l’écriture épistolaire. En faisant du tri, j’étais retombée sur ces lettres que j’avais gardées et cette amie s’appelait Anita. De fait, avec le recul, je peux dire que c’était comme un journal intime, format qui ne m’attirait pas. Peut-être parce que les modèles qui commencent par « cher journal » étaient trop impersonnels pour moi et que j’avais besoin de connecter avec une véritable personne.
Aujourd’hui, spirituellement, je dirais que cette amie a bien pu exister mais ceci est une autre histoire qui se rapproche un peu de mon dernier roman en cours d’écriture.
Ensuite l’adolescence a vu arriver la poésie que j’aimais pour ces difficultés comme les rimes, les vers, les pieds… et d’un autre côté, la liberté comme avec Apollinaire par exemple. De ma génération, nous étudions surtout les auteurs morts et surtout des hommes. Je me suis affranchie depuis de ces modèles mais le romantisme m’attirait beaucoup et continue à revenir me titiller parfois – pour preuve mon premier roman auto-édité « Le Tourbillon de la vie, chronique d’une femme amoureuse » -
C’est avec un recueil de poèmes que j’ai commencé à démarcher les maisons d’éditions. Il est à dire à propos de cette expérience que j’ai été déçue même si le Cherche midi éditeur m’avait donné rendez-vous, mes illusions sont tombées. En effet, ils souhaitaient bien m’éditer mais si je payais. Et moi, dans ma tête « ben non, je veux gagner de l’argent, pas payer ! » - je raconte cet épisode dans ma série de podcasts sur l’auto-édition –
La poésie est toujours présente dans ma vie d’autres façons qu’avec l’écriture et surtout, parallèlement, j’ai découvert aussi la vidéo avec une caméra super 8 muette et la photo avec l’ancien appareil argentique de mon père, un Pentax, je crois.
Pour la poésie, elle s’est peut-être achevée avec un joli poème écrit lorsque ma mère était malade – qu’elle n’a pas lue – mais dont elle a eu connaissance, j’en suis sûre. Ce poème sera dans mon prochain mail.
Merci à toi de m’avoir lue jusqu’au bout et si tu veux faire partie de l’aventure « un mois d’écriture » dès le 1er septembre, des préinscriptions sont déjà ouvertes ici.