écriture et deuil
Merci de suivre cette saga de mon histoire avec l’écriture pour te faire comprendre comment il est possible de traverser des moments douloureux et même de les transformer.
Par exemple, je te parlais dans le dernier article d’un poème que j’ai écrit peu avant la mort de ma mère mais, handicapée par la non-expression de mes sentiments, je ne lui avais pas fait lire. J’ai mis un an après sa mort avant de prononcer cette simple phrase « ma mère est morte ».
Je sais maintenant que ce n’est pas anodin et que l’entourage devrait être attentif à ces signes.
Voici ce poème qui m’émeut aujourd’hui parce que je sais qu’il me relie directement à elle.
Ma mère, si proche et si loin à la fois
Elle m’a souri la première un matin d’hiver
C’est moi qui ai crié dans ses nuits d’enfer
Elle a connu la joie, la peine avec moi
J’ai grandi et, elle, a pris de l’âge
Mais jamais il n’y est rien paru
Toujours elle est restée attentive et sage
Les larmes qu’elle a versées, je ne les ai pas voulues
Je croyais en moi comme une adolescente
Je ne la voyais plus que dans ma tourmente
Puis j’ai grandi encore un peu plus
Enfin, je suis partie, mais toujours près d’elle
Il me semble que je reviendrai un jour
Pour moi, de force et de courage, c’est la plus belle
Je sais maintenant qu’avec elle, c’est une histoire d’amour
Ainsi, comme me l’a confirmé la formation que j’ai suivi en Art Thérapie, l’écriture a des vertus et notamment de guérison. Et en me retournant sur ma vie, elle a été et est encore un moyen d’expression pour moi.
Autant dire que je me régale à écrire ces articles !
Donc, la mort de ma mère a été un tsunami mais personne n’en parlait et la vie reprenait comme si de rien hormis ce grand vide lorsque nous nous réunissions, mon père, mes frères et ma grand-mère maternelle et moi, comme si nous attendions ma mère et qu’elle allait arriver d’un moment à l’autre.
À ce moment-là, je suis donc déjà partie de la maison familiale, je vis seule après une courte expérience d’un an de vie de couple, je suis encore étudiante et je travaille comme pionne dans un lycée – où j’ai rencontré pour la 2e fois celle qui est mon amie la plus chère aujourd’hui mais ceci est une autre histoire –
Autant dire que ma vie est bien remplie puisque j’ai commencé aussi à tourner des vidéos professionnels avec un groupe associatif que nous avons monté avec 3 garçons – et oui, c’est très masculin comme milieu –
Comme le travail de pionne me laisse de longues plages de liberté pendant la surveillance des études que je suis sensée utiliser pour travailler mes cours mais allez savoir, je n’ai jamais réussi ! En revanche, ce que j’arrive aisément à faire est écrire. Et là, j’écris à profusion des nouvelles, arguant que je ne suis pas capable d’écrire un roman ! Ce qui sera pareil pour les scénarios, me contentant de courts métrages mais pas de longs métrages.
J’aborde tous les genres : fantastique, romantique, science-fiction, poétique et policier, le genre que j’apprécie avec une profusion de détails sanglants qui m’étonne aujourd’hui et un héros inspiré de Philip Marlow comme Humpfrey Bogart mais à la française et qui sera récurrent.
Voici comment j’ai passé ce deuil de la mort de ma mère et que j’ai pu enfin en parler.
Et si toi aussi, tu aimes écrire ou tu as envie d’écrire ou juste de découvrir ce pouvoir magique, je démarre une session d’écriture guidée qui ne demande que 3 minutes par jour chaque premier du mois.
D’ores et déjà, les inscriptions pour septembre sont ouvertes !
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