les technologies et le cinéma

Aujourd’hui, l’IA est sur tous les réseaux, dans toutes les bouches. Seules les personnes complètement hors société peuvent ne pas en avoir entendu parler.

Replongeons-nous dans notre histoire et plus précisément dans l’histoire du cinéma et des médias.

Au début, en 1895, naquit le cinéma, et il devint vite un divertissement. Je t’invite à retrouver mon article sur cette naissance. Ce cinéma était muet, en noir et blanc, court, bien moins long que nos 3 heures de films ou parfois même beaucoup plus… que nous avons aujourd’hui. De muet, le cinéma devint sonore. Le cinéma muet avait ses vedettes, ses fans, ses inconditionnels et le son ne fut pas vu d’un bon œil. Charles Chaplin, lui-même, résistât longtemps avant de passer au son avec le Dictateur, son premier film sonore. Une réussite mais ce ne fut pas le cas pour tout le monde et certains et certaines furent enterrés avec le cinéma muet.

Ensuite arriva la couleur ou plutôt les couleurs alors que le noir et blanc était la norme et demandait tout un tas de subterfuges pour faire la distinction entre le noir, le blanc, et les nuances de gris. Et de la même façon, cette arrivée fut plus ou moins heureuse parce qu’il y eut plusieurs techniques et c’est ça qu’on oublie aujourd’hui avec l’IA. C’est qu’il n’y en pas qu’une qui se développe mais plusieurs.

Et si vous êtes adeptes de “vieux” films, vous noterez immédiatement les nuances entre le fameux technicolor aux couleurs criardes des films américains et la couleur plus sobre des films français ou un peu délavée des films anglais ou allemand.

Peut-être que les États-Unis aiment le tape-à-l’œil ?

Quoi qu’il en soit, plusieurs technologies se développent conjointement à chaque avancée technique.

Aujourd’hui, paradoxalement, le noir et blanc est encore utilisé dans certains films comme la marque d’une certaine nostalgie ou d’un certain sens artistique alors que tourner en noir et blanc ne se passe plus comme au début du 20e siècle.

Et donc, tout comme le son, la couleur supplanta son prédécesseur.

Le cinéma était un divertissement populaire qui amenait de la manne à ses créateurs et surtout aux industriels qui surent en faire un business. Hollywood naquit à ce moment-là mais aussi d’autres studios dans d’autres pays, moins médiatisés, je l’avoue, comme Cinneccita à Rome, Joinville en France…

Jusqu’à ce que…

Dans les années 1950 aux États-Unis et 1960 en France, déferle une nouvelle invention : la télévision. Et avec elle, les séries.

D’emblée, cette petite boite carrée supplanta le cinéma sans toutefois l’écraser puisqu’il acquit ses lettres de noblesse en devenant le 7e Art tout comme il fut rejeté des gens de théâtre en son temps.

Toute nouveauté bouscule l’ancienne qui devient “classique” et digne d’intérêt et surtout “sérieuse”. Et donc, arrivèrent avec la télévision, les stars du petit écran, fustigées par les vedettes du cinéma.

Aujourd’hui, ces stars sont, à leur tour, élevées à un rang supérieur, bien plus hautes que les youtubeurs et autres nouvelles stars d’Internet.

Et oui, les années 2000 ont vu naître ce nouveau média par lequel tous les autres passent.

Affolant et hallucinant !

Une sorte de mémoire éléphantesque du monde !

Alors le cinéma riposta, comment ? Avec le numérique déjà présent depuis la fin des années 1980 mais à un niveau plus important : avec la 3D. Le numérique se porte bien et nous ne voyons quasiment plus la différence tellement il est intégré dans les images que nous voyons (sur grand écran ou petit écran, de la toile de cinéma à un smartphone) mais la 3D que certains prévoyaient omniprésent, excusez du peu, c’est un flop !

Alors, l’IA dans tout ça ?

Cela fait déjà longtemps qu’on en parle mais peut-être que nous pensions que cela n’appartenait qu’à la science-fiction. Cette Intelligence Artificielle fait peur, provoque des résistances, ou de l’engouement, de l’amusement, des abus, des modes, des applications pratiques, intelligentes pour le coup, un peu moins aussi, scientifiques ou déplorables et peut-être même inavouables.

Mais comme les avancées précédentes, elles sont surtout accessibles au grand public, c’est comme une boite de pandore ouverte et qui sait ce qui va en sortir.

Ce qui est certain est que l’IA fait partie de nos vies, de notre histoire. A nous de décider quoi en faire, de façon individuelle. De mon point de vue, ce serait dommage de laisser passer l’occasion de s’amuser - au minimum -

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