La Preuve sociale ? 🏆

« La Preuve Sociale » d’après Olivier Roland auteur de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études »

              Qu’est-ce que c’est ? D’après ce passionnant et passionné jeune homme qui se définit lui-même comme un entrepreneur nomade, c’est ce qui attire la plupart des gens, donc nous tous, comme le resto où il y a le plus de monde, par exemple.

              Qu’est-ce qui fait que c’est si important aujourd’hui ? Peut-être parce que c’est ancré en nous ? Est-ce inconscient ? Et qu’est-ce qui fait que certaines-s vont, à l’opposé, refuser cette norme ?

              « La preuve sociale », est-ce la visibilité comme faire un blog, un site, un vlog, avoir une chaîne Youtube, un compte Instagram ? Au secours ! Comment faire ? Et je me dis, que ce que fait ce jeune homme est ce que nous faisons tous ou voulons tous, ou presque, même sans l’avouer : être reconnu, reconnu socialement.

              Qu’en est-il de ceux qui se contentent de regarder défiler les « nouvelles » Facebook, Linkedin ou je ne sais quoi d’autres ? Ceux-là sont cachés chez eux et leur preuve sociale est juste quand le boulanger leur demande des nouvelles de leurs petits-enfants…

              Et que dire des personnes qui restent chez elles pour ne surtout pas avoir à être confrontées aux regards extérieurs ?

              Cette preuve sociale, elle peut être obtenue de différente façons et parfois bien différemment que ce à quoi moi, je pense.

              Les sans-abris qui passent au journal télévisé ont leur preuve sociale d’existence reconnue : ils sont célèbres parmi l’anonymat des gens qui vivent dans la rue.

              Et que faire lorsque cette « preuve sociale » arrive ? Qu’elle déborde et comme le disent certaines personnes publiques (Martin Latulippe ou Baptiste Beaulieu par exemple que j’ai entendu en parler récemment) et bien, cette notoriété, quand elle arrive, laisse le champ libre aux invectives, aux insultes, et parfois plus encore.

              Est-ce que c’est intéressant ? Oui, pour celui qui reçoit, c’est un sacré coup bien sûr et qui suis-je pour penser connaître quelqu’un dont je ne vois que l’extérieur et par là-même, une infime, très infime partie de sa vie ?

              Nous sommes prompts à juger, cataloguer, émettre des hypothèses sans savoir, sans connaître vraiment. Même la compagne-gnon qui vit avec nous depuis des années, savons-nous précisément ce qu’il vit, pense, ressent à cet instant même ?

              Comment le savoir ? Socialement, qui suis-je finalement ? Humaine, comme nous tous et je me souviens souvent que ce que dit quelqu’un, moi y compris, parle d’elle-lui…

              Pour être au mieux avec notre histoire de vie, quoi de mieux que de se la raconter soi-même ?

C’est ce que je propose dans les ateliers que j’anime et en séances individuelles : l’art du storytelling pour se prouver à soi-même de notre propre existence. Le social viendra ensuite…